« L’échec n’existe pas » : changer sa perception pour mieux vivre les choses !

Dans Matrix, vous vous rappelez peut-être cet enfant qui plie les cuillères chez l’Oracle par la seule force de son esprit ? En fait, il ne force pas… Il dit à Néo qu’il faut juste se concentrer pour faire éclater la vérité : « la cuillère n’existe pas » 🙂 Par la suite, ça l’aidera à surmonter sa peur pour passer à l’action.

cuillère
Image par Walter Bichler de Pixabay

Eh bien, je vous invite dans cet article à considérer l’idée suivante : « l’échec n’existe pas ». Je ne prétends pas que c’est la vérité, simplement une façon comme une autre de voir les choses. Une perception qui présente certains avantages…

En fait, la citation sur l’échec est d’Anthony Robbins. Je l’aime bien, malgré son côté « super show à l’Américaine ». C’est un spécialiste en programmation neuro-linguistique (PNL) qui, entre autre, coache beaucoup de sportifs et d’hommes politiques. Il s’amuse souvent à jouer avec les idées reçues pour nous amener à considérer les choses autrement. Dans son livre « Pouvoir Illimité », il démonte la notion d’échec en avançant que c’est un mensonge…

Ce coach a étudié en profondeur les mécanismes du succès, il a écrit de nombreux livres à ce sujet et réalise des conférences avec des milliers de personnes. Il apprend aux gens à modifier leur discours intérieur dans le but de générer une puissante motivation. Dans un domaine très proche, l’autohypnose, je vous avais déjà présenté dans cet article mon adaptation d’une de ses techniques pour faciliter l’écriture en y associant des émotions agréables.

Pour le sujet qui nous intéresse aujourd’hui, disons simplement que notre vision de la vie influence notre état intérieur, notre niveau d’énergie et donc nos actions. Anthony Robbins recommande notamment de changer notre façon de considérer les résultats de nos actions.

Pour tout vous dire, j’avais rédigé un brouillon de cet article il y a plusieurs mois déjà et j’ai décidé de le finaliser à cause d’un évènement que j’ai vécu comme un échec : un commentaire très négatif sur l’une de mes nouvelles… Sur le moment, ça m’a mis un coup au moral. Et puis je me suis rappelé des propos d’Anthony Robbins et j’ai modifié ma perception des choses (et repris cet article).

Pourquoi Robbins affirme que « l’échec n’existe pas »

Il dit que l’échec est un mensonge, qu’il ne correspond qu’à une certaine façon de penser et d’interpréter le réel, qui ne peut être considérée comme la « Vérité ».

Selon lui, se mettre dans une perception où l’échec n’existe pas est bénéfique car il est possible d’utiliser positivement cette phrase pour nous dynamiser, pour nous donner du cœur à l’ouvrage concernant nos objectifs et nos projets. Si on ne peut pas échouer, autant tenter ce qui nous fait envie et plaisir, les idées audacieuses qui nous traversent ? La confiance et l’énergie sont au rendez-vous.

A l’inverse, se dire qu’on a échoué est source de mauvaise image de soi, de honte, de démoralisation et de procrastination…

Entre les 2, le choix est vite vu, n’est-ce pas ? Moi, je préfère l’interprétation qui va m’aider à conserver ma motivation. Et ça, c’est plus important que de savoir si cette phrase est vraie.

En réalité, seuls les résultats existent, c’est-à-dire les faits objectifs, bruts et observables. On obtient soit des résultats conformes à ce que l’on attendait, soit des résultats différents. Dire que c’est une réussite ou un échec est une interprétation de la réalité, un jugement de valeur. Oui, oui, même le mot réussite. D’ailleurs, j’ai sciemment décidé de ne pas mettre dans le titre de cet article. Ça aurait pu être « changer sa perception pour mieux réussir » mais non : le but est de mieux vivre son quotidien.

Concernant les suites à donner à nos actions, si les résultats sont conformes, c’est facile : on peut continuer comme ça ou tenter d’améliorer encore ces résultats. S’ils sont différents, il faut se demander en quoi il serait bon de revoir notre façon de faire, s’adapter et réessayer. Et réessayer encore si les résultats suivants diffèrent encore 😉 C’est d’ailleurs l’un des principes de la cybernétique : apprentissage par essai-erreur-ajustement.

Mais que faire face au sentiment d’être en échec ? Parfois, le simple rappel que l’échec n’existe peut suffire à provoquer une prise de conscience salutaire, comme ça a été mon cas avec ce commentaire. Mais si vous ressentez un échec profond, durable, douloureux, je ne saurais trop vous conseiller d’entamer une démarche de développement personnel. L’hypnothérapie et la PNL proposent des thérapies brèves (5 à 10 séances) qui ont déjà démontré leur efficacité.

Certains étaient des maîtres dans l’art de la persévérance. Walt Disney a essuyé 200 refus de banques pour financer son projet… Pour ne pas se démoraliser, il a sûrement dû interpréter ces refus comme de simples résultats non conformes. C’est une supposition gratuite de ma part (il est plus vraisemblable qu’il soit passé par des hauts et des bas), mais elle me semble raisonnable puisqu’il a persévéré sur le long terme et créé le monde que l’on connaît, « le monde merveilleux de Disney » 🙂

Quant à Thomas Edison, il a déposé plus de 1000 brevets et œuvré de façon déterminante au développement technique du cinéma. A propos de ses très nombreuses tentatives d’inventer l’ampoule électrique, il disait :

« J’ai trouvé 10 000 manières de ne pas réussir. »

Walt Disney et Thomas Edison maîtres dans l'art de la persévérance et pas de l'échec

Vous l’aurez compris, le plus important pour réussir, c’est la faculté d’adaptation et la persévérance. L’échec n’existe pas, la seule chose qui compte c’est ce que l’on se dit quand on n’obtient pas ce que l’on souhaite et dans quel état intérieur ces pensées nous mettent.

Peut-être comme moi avec mon commentaire négatif, il y a des situations dans lesquelles il serait bénéfique que vous vous conditionniez à penser autrement ?

10 réflexions au sujet de “« L’échec n’existe pas » : changer sa perception pour mieux vivre les choses !”

  1. J’adore Matrix et cette phrase m’a longtemps intrigué plus jeune (bon j’ai finalement compris le message :p ).

    Il est en effet important de ne jamais se laisser démonter par les critiques et de continuer d’avancer. Parfois les critiques négatives sont porteuses d’espoir et sources de motivation.

    Quoiqu’il en soit, cela nous amène à une évidence : croire en soi et continuer à avancer 🙂

    Joli article 😉

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    • Salut Denis, merci pour ton commentaire. Oui, croire en soi est capital 🙂 (pour n’importe quel projet d’ailleurs)
      Quant aux critiques négatives, elles peuvent mettre en lumière des points d’amélioration, à condition qu’elles soient constructives (ce qui n’était pas le cas de celle que j’ai reçue). Après, ça peut aussi juste dépendre des goûts des lecteurs : on ne peut pas plaire à tout le monde (même les best-sellers se prennent des fois des commentaires pas tendres !).
      A bientôt,
      Jérémie

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  2. « la cuillère n’existe pas » . En fait la cuillère existe, mais elle existe non pas par elle même, mais par le fait qu’elle est l’aboutissement de toute une chaîne qui fait qu’elle est. Là est la vérité : interdépendance des êtres sensibles.
    Alors tu as bien raison de percevoir l’échec comme quelque chose d’inexistant. L’échec est en fait une émotion et rien d’autre. Les émotions n’ont pas de substance, non ?
    En revanche, ce que tu as réalisé est concret. Que cela ne plaise pas à tous, tant mieux ! Cela veut dire que cela doit plaire à d’autres.
    Alors continue de nous faire voyager 😉

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    • Bonjour Acharat,
      En effet, les émotions n’ont pas de substance. Néanmoins, elles ont des effets très concrets sur notre physiologie et quand elles nous empêchent d’agir. Et c’est bien ça qui rend important le fait de contrôler notre façon de penser, car les pensées génèrent des émotions.
      Merci pour tes encouragements !
      A bientôt,
      Jérémie

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  3. Très bon article de changement de perspective et c’est tout à fait vrai. On a besoin d’entendre qu’il n’y a qu’un résultat la notion de réussite ou d’échec est relative.
    Et dans le cas d’un commentaire le résultat est autant fonction de la personne qui le fait que le texte. Une critique négative n’enlève rien aux positives. On nous enseigne dès l’enfance à éviter d’échouer mais c’est plus un frein qu’autre chose, la partie difficile est de sortir du mécanisme appris.
    Continue à avancer.

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    • Bonjour Rose,
      Merci de ton commentaire. En effet, dès l’enfance, on nous apprend à être « parfaits » au sens de ne jamais se tromper, ne jamais faire d’erreur, ne jamais décevoir (nos parents, nos profs, etc.). On vit et ressent tous ces choses différemment, bien sûr, et cela laisse une empreinte plus ou moins profonde et durable. J’ai presque envie de dire « handicapante » quand les peurs d’échouer deviennent vraiment fortes et nous privent de nos capacités. Tout le monde a connu quelqu’un qui s’en sortait bien à l’école mais qui perdait totalement ses moyens en situation de devoir ou d’examen…
      Parfois aussi, on met en place des stratégies d’évitement (procrastination ou abandon du projet avant son terme), un peu dans l’esprit : « mieux vaut ne rien publier plutôt que de prendre le risque que ça ne plaise pas à tous. »
      Bref, comme tu le dis, l’important est de réussir à sortir de ce mécanisme pour retrouver sa liberté d’action 😉
      A bientôt,
      Jérémie

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  4. Excellent article, merci Jérémie !
    C’est vrai, il est important, pour pouvoir avancer et atteindre nos buts, de se remémorer ces innombrables tentatives (connues) de Disney et d’Edison. Ceux qui ont réussi (atteint leurs buts, leurs rêves) ont continué, persévéré, contourné les obstacles bien naturels se trouvant sur toutes les routes.
    Il y a aussi cet exemple connu, cité par Tony Robbins, du bébé qui fait en moyenne 2000 tentatives avant de savoir marcher !
    Mais bien sûr, se prendre une critique de « hater » n’est pas facile pour autant, surtout sur le moment. Et nous créatifs avons tendance à confondre notre création avec nous-mêmes : c’est une critique de l’oeuvre et pas de nous… mais quand même… Si ce n’est pas constructif, il faut savoir mettre ça de côté, mais c’est tout un travail mental.
    Je vais me souvenir de ceci : ce n’est pas un échec, juste un résultat non conforme 🙂 J’aime cette vision.
    Après, il y a toujours ceux qui s’interrogent s’ils doivent continuer sur cette voie vers leurs rêves ou si c’est de l’acharnement vain. Mais je pense qu’il faut continuer, simplement par un autre moyen. Et encore un autre, et un autre, jusqu’à atteindre son but.

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    • Coucou Marjorie 🙂
      Au sujet de la vision que c’est juste un résultat non conforme, je crois que c’est surtout l’interprétation que l’on se « choisit » des choses qui fait la différence. Quant à savoir si c’est de l’acharnement vain, il n’y a que la petite voix à l’intérieur de nous qui peut nous dire si c’est le cas ou si nous sommes sur la bonne voie… Héhé, Disney aurait très bien pu renoncer à la 190e banque qui refusait, mais je pense (sans crainte de trop m’avancer) qu’il devait avoir une foi intérieure inébranlable qui lui disait qu’il n’y avait pas d’autre chemin pour lui. Et puis peut-être qu’à chaque fois, il essayait d’analyser pourquoi le résultat n’était pas conforme et qu’il tentait de s’adapter, d’adopter une autre approche…
      A bientôt, content si cet article t’a plu 🙂
      Jérémie

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  5. Merci pour ton explication de Tony Robbins sur « l’échec n’existe pas » Pour le sujet qui nous intéresse aujourd’hui, disons simplement que notre vision de la vie influence notre état intérieur, notre niveau d’énergie et donc nos actions. Anthony Robbins recommande notamment de changer notre façon de considérer les résultats de nos actions.
    En effet, notre vision et nos croyances sont les forces originels (super pouvoirs ) qui conditionnent à qui des endroits impossibles…
    L’exemple de Disney, plus 300 fois…et bien d’autres;
    Merci encore

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  6. En effet, notre vision et nos croyances sont les forces originelles (super pouvoirs ) qui nous conditionnent à aller et nous dépasser pour des réalisations quasi impossibles pour nous…

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