J’ai dû prendre des mesures radicales pour pouvoir écrire…

comment arrêter de procrastiner à cause d'internetInternet, c’est super pour passer le temps si on n’a pas envie de travailler… Ou si écrire nous semble difficile. Ça m’est arrivé alors que je voulais rédiger le synopsis de « Une Cité sous Influences » pour retravailler son scénario sur CoCyclics.

Mais je trouvais cette tâche compliquée, je repoussais le moment de m’y mettre et quand j’y travaillais, j’avais tendance à procrastiner surfer sur internet… Alors j’ai employé une solution radicale…

Je me suis rendu dans un endroit sans internet et sans personne à qui parler (pas dans un café donc, même si ça peut marcher). Oui, des endroits comme ça existent encore 😉 Pour tout vous dire, je suis allé dans l’atelier d’une peintre qui travaillait dans la pièce d’à côté et ne voulait surtout pas être dérangée. J’ai donc bien été obligé d’écrire…

Adieu Facebook, Twitter, CoCyclics et blogosphère ! Finies les actualisations compulsives des statistiques de mon blog et de mes boutiques (ventes et fréquentation) !

J’ai peiné, mais je suis vraiment content du résultat parce qu’en 2 après-midis, le synopsis était rédigé ! (j’explique dans cet article la méthode que j’emploie pour écrire un synopsis, avec exemple à télécharger) Il me reste encore à l’enrichir et à résoudre certaines incohérences qui me sont apparues, puis je le posterai sur CoCyclics. Il me faudra donc encore quelques après-midis de travail… 🙂

 

Mais pourquoi était-ce si difficile d’écrire ce synopsis ?

A mon sens, c’était difficile pour 2 raisons (et c’est peut-être le cas pour vous aussi ?) :

1. parce que c’est une opération qui demande réellement de se concentrer, en adoptant une vision d’ensemble de l’histoire et en faisant preuve de créativité pour solutionner les incohérences de scénario.

2. parce que je mettais beaucoup d’enjeux dans ce synopsis et que j’avais beaucoup d’exigences en termes de résultats (j’en ai toujours). Comme l’histoire est partie pour s’allonger encore avec de nouvelles péripéties, il se pourrait bien que ça devienne mon 1er roman ! Et aussi que je ne respecte pas le délai de publication que j’ai annoncé… mais c’est préférable plutôt que de publier un texte qui n’est pas arrivé à maturité.

 

Solution à court ou à long terme ?

C’est surtout le 2e aspect qui m’a conduit à procrastiner et à fuir ce travail que je percevais comme laborieux. Pour moi, le problème venait bien de ma perception des choses.

quand facebook empêche de travailler

Me couper d’internet a certes été une réponse efficace bien qu’inconfortable, mais une réponse à court terme que je ne souhaite pas devoir réitérer trop souvent… Mon intention n’est pas de me forcer, même si, comme le dit Neil Jomunsi, écrire demande une certaine discipline. Je crois aussi qu’il est important d’écrire avec plaisir et d’être doux avec soi !

J’aimerais plutôt une solution au long terme grâce à laquelle je pourrais transformer la perception que j’ai de certaines tâches d’écriture (ça me le fait aussi avec la rédaction de certaines scènes-clés ou de passages qui me semblent compliqués à gérer). Puisqu’il y a des auteurs qui perçoivent ces tâches comme agréables, c’est donc possible pour moi aussi.

La solution au long terme pour changer ma perception et mon comportement, je pense pouvoir la trouver dans l’autohypnose. J’ai déjà présenté une technique pour concrétiser ses objectifs, mais je compte aussi employer un protocole plus élaboré en associant un sentiment agréable (plaisir, facilité) à une visualisation de moi en train d’écrire à mon bureau. Et peut-être, si ça ne suffit pas, aller voir un hypnothérapeute.

J’en reparlerai sans doute plus tard, mais pour ceux qui voudraient en savoir plus dès maintenant, je vous recommande « Autohypnose » , l’excellent ouvrage de Kevin Finel, le fondateur de l’A.R.C.H.E (Académie pour la Recherche et la Connaissance en Hypnose Ericksonienne).

 

Et vous, avez-vous des stratégies de fuites face à l’écriture ? Comment y remédiez-vous ?

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